Pose et installation d’une VMC hygroréglable en rénovation : le guide ultime

Un air intérieur sain est primordial pour votre bien-être. La VMC hygroréglable adapte automatiquement le débit d’air selon l’humidité, assurant un environnement plus sain.

La VMC hygroréglable est un système de ventilation mécanique contrôlée qui ajuste l’air extrait et insufflé selon l’humidité détectée. Ce fonctionnement optimise la ventilation, évitant la sur-ventilation, réduisant les pertes de chaleur et améliorant l’efficacité énergétique. Dans un projet de rénovation, l’installation d’une VMC hygroréglable est un investissement judicieux pour l’air, la facture énergétique et le confort. Ce guide vous accompagnera à travers les étapes, soulignant les spécificités et défis d’une rénovation. Nous traiterons les bénéfices, la préparation, l’installation, les conseils et l’entretien.

Pourquoi choisir une VMC hygroréglable en rénovation ?

Lors d’une rénovation, installer une VMC hygroréglable est plus qu’un remplacement. C’est une occasion d’améliorer l’air, de réduire la consommation d’énergie et d’accroître le confort. Ce système s’adapte aux besoins, offrant une solution personnalisée et contribuant à un environnement plus sain et agréable. Mots-clés : VMC hygroréglable rénovation, avantages VMC hygroréglable

Amélioration de la qualité de l’air intérieur

Une VMC hygroréglable est performante pour améliorer l’air intérieur. Elle supprime l’humidité, éliminant les risques de moisissures. Elle contribue aussi à l’évacuation des composés organiques volatils (COV), du formaldéhyde et des acariens, diminuant les risques d’allergies et de problèmes respiratoires. Ces éléments, souvent présents dans les matériaux, meubles et produits d’entretien, peuvent impacter la santé. Mots-clés : qualité de l’air intérieur, VMC hygroréglable maison

• Suppression de l’humidité et des moisissures
• Évacuation des polluants (COV, formaldéhyde, acariens)
• Réduction des risques d’allergies et de problèmes respiratoires

Efficacité énergétique

Un atout majeur d’une VMC hygroréglable est son efficacité énergétique. Contrairement aux VMC simple flux à débit constant, la VMC hygroréglable ajuste le débit selon les besoins. Cette adaptation évite la sur-ventilation, réduisant les pertes de chaleur et diminuant la consommation d’énergie. Une VMC hygroréglable peut permettre de réaliser des économies sur la facture de chauffage. Mots-clés : VMC hygroréglable RT2012, économies d’énergie

• Adaptation du débit d’air selon les besoins
• Réduction des pertes de chaleur
• Impact sur les performances énergétiques du logement

Confort acoustique

Le confort acoustique est un avantage important de la VMC hygroréglable. Plus silencieuse qu’une VMC simple flux, elle contribue à un environnement plus paisible. La réduction des bruits extérieurs est un plus, surtout pour les logements bruyants. Ce confort est appréciable dans les chambres et les pièces de vie.

• Fonctionnement plus silencieux qu’une VMC simple flux
• Réduction des bruits extérieurs

Aspects financiers

Bien que le coût initial soit plus élevé qu’une VMC simple flux, il est essentiel de considérer cet investissement sur le long terme. Les économies d’énergie permettent un amortissement progressif. De plus, installer une VMC hygroréglable peut rendre le logement éligible à des aides financières (MaPrimeRénov’, CEE), réduisant le coût global du projet. Mots-clés : Prix installation VMC hygroréglable, aides financières VMC

• Amortissement grâce aux économies d’énergie
• Éligibilité potentielle à des aides financières

Impact sur la valeur immobilière

Au-delà du confort et des économies, la VMC hygroréglable peut impacter positivement la valeur immobilière. Un logement bien ventilé, avec un air sain, est un atout pour les acheteurs. De plus, un système performant et économe en énergie améliore le diagnostic de performance énergétique (DPE), influençant la valeur.

Préparation du chantier : un diagnostic précis

Avant d’installer une VMC hygroréglable, une préparation minutieuse est indispensable. Cette étape permet d’évaluer les contraintes, de choisir le matériel et de planifier les travaux. Un diagnostic précis est la clé.

Évaluation de l’existant

La première étape est d’évaluer le système existant. Déterminez le type de ventilation (naturelle, VMC simple flux), l’état des conduits et la possibilité de les réutiliser. Vérifiez la présence d’amiante ou de matériaux dangereux, nécessitant des précautions. Un diagnostic de l’humidité et des problèmes de moisissures est essentiel pour identifier les causes et s’assurer de l’adaptation de la VMC hygroréglable. Mots-clés : Diagnostic VMC, État des conduits VMC

• Type de ventilation (naturelle, VMC simple flux)
• État des conduits et réutilisation
• Présence d’amiante ou de matériaux dangereux
• Diagnostic de l’humidité et des moisissures

Choix du matériel

Le choix du matériel est crucial, déterminant la performance et la durabilité. Choisissez le type de VMC hygroréglable adapté (type A ou B), dimensionnez correctement le système et sélectionnez des matériaux de qualité et certifiés. Les critères de sélection doivent prendre en compte le niveau sonore, la consommation électrique, la facilité d’entretien et les certifications (NF, etc.). Mots-clés : Choisir VMC hygroréglable, type VMC hygro A ou B

Types de VMC hygroréglable : A ou B

Il existe deux types principaux : A et B. La VMC hygroréglable de type A module les bouches d’extraction selon l’humidité, tandis que les entrées d’air restent autoréglables. La VMC hygroréglable de type B module les bouches d’extraction et les entrées d’air selon l’humidité. Le choix dépend des besoins et du budget. Le type B offre une ventilation plus précise et une meilleure efficacité énergétique, mais est plus coûteux.

Dimensionnement

Le dimensionnement est essentiel pour une ventilation efficace. Il consiste à calculer les débits d’air nécessaires selon la surface et le nombre de pièces. Les normes définissent des débits minimaux par pièce (cuisine, salle de bain, WC, chambres). Le respect de ces normes garantit l’air et évite les problèmes d’humidité.

Prenons l’exemple d’un appartement de 70 m² avec une cuisine, une salle de bain, un WC et deux chambres. Les débits minimaux sont :

• Cuisine : 75 m³/h
• Salle de bain : 45 m³/h
• WC : 30 m³/h
• Chambres : 15 m³/h par chambre

Dans cet exemple, le débit total est de 180 m³/h (75 + 45 + 30 + 15 + 15). Choisissez un groupe VMC capable de fournir ce débit, en tenant compte des pertes de charge.

Critères de sélection

Outre le type et le dimensionnement, d’autres critères comptent. Le niveau sonore est important, surtout si le groupe VMC est dans un endroit sensible (chambre, salon). La consommation électrique est à considérer, influençant la facture. La facilité d’entretien est à prendre en compte, car un entretien régulier est indispensable. Enfin, choisissez des produits certifiés (NF, etc.) pour leur qualité et conformité.

Tableau comparatif des VMC hygroréglables

Marque	Modèle	Type	Débit Max (m³/h)	Niveau Sonore (dB)	Consommation (W)	Prix Indicatif (€)
Atlantic	Duolix Max	B	315	30	20	550
Aldes	Bahia Curve	A	280	32	25	480
Unelvent	IDEO HR	B	350	28	18	620

Planification et organisation

Une fois le matériel choisi, établissez un plan de pose détaillé, prévoyez le matériel (VMC, gaines, bouches d’extraction, entrées d’air) et organisez le chantier (protection des surfaces). Un plan précis évite les erreurs et fait gagner du temps. Prévoyez un budget réaliste, tenant compte du coût du matériel et de la main d’œuvre.

Aspects réglementaires

L’installation d’une VMC hygroréglable est soumise à des réglementations spécifiques (DTU 68.3). Il est essentiel de les respecter pour garantir la conformité et éviter des problèmes. Pour bénéficier d’aides, faites appel à un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Mots-clés : Aspects réglementaires VMC, Normes VMC hygroréglable

• **DTU 68.3 :** Cette norme détaille les exigences de conception, de calcul et de mise en œuvre des installations de ventilation mécanique. Elle aborde notamment les aspects liés aux débits d’air, aux pertes de charge, à l’étanchéité des conduits et à la performance énergétique.
• **Arrêté du 24 mars 1982 :** Ce texte réglementaire fixe les règles générales d’hygiène applicables aux bâtiments d’habitation. Il impose notamment des exigences minimales en matière de ventilation, afin d’assurer un renouvellement d’air suffisant et d’éviter les problèmes d’humidité et de pollution intérieure.
• **NF EN 13141-7 :** Cette norme européenne définit les méthodes d’essai pour évaluer la performance des ventilateurs résidentiels, notamment en termes de débit d’air, de consommation électrique et de niveau sonore.

Guide de dimensionnement simplifié

Pour vous aider à dimensionner votre VMC hygroréglable, nous mettons à disposition un guide. Il vous aidera à choisir le modèle adapté et à préparer le chantier.

Installation de la VMC hygroréglable : guide pas à pas

Après la préparation, il est temps d’installer la VMC hygroréglable. Cette étape demande rigueur et connaissances en bricolage. Suivez les instructions et respectez les normes. Si vous n’êtes pas sûr, faites appel à un professionnel. Mots-clés : installation VMC hygroréglable

Installation du groupe VMC

Le groupe VMC doit être installé dans un endroit accessible, isolé phoniquement et protégé. Les combles perdus ou un faux plafond sont idéaux. Fixez solidement le groupe pour éviter les vibrations. Réalisez le raccordement électrique en respectant les normes, en coupant le courant et en utilisant des câbles adaptés.

Différentes options pour l’installation du groupe VMC, selon l’espace :

• **Installation dans les combles perdus :** Option courante, dissimulant le groupe et réduisant les nuisances sonores. Vérifiez la ventilation des combles pour éviter la condensation.
• **Installation dans un faux plafond :** Option intéressante si vous n’avez pas de combles. Choisissez un faux plafond résistant au poids du groupe.
• **Installation murale :** Option si vous n’avez ni combles, ni faux plafond. Choisissez un mur porteur et prévoyez une isolation phonique.

Installation des gaines

Le choix des gaines (isolées ou non) dépend de l’emplacement et du climat. Les gaines isolées sont recommandées pour les combles non isolés ou les zones froides, limitant les pertes de chaleur et la condensation. Optimisez le cheminement pour éviter les coudes brusques, réduisant le débit. Fixez les gaines avec des colliers, en évitant de les écraser. Isolez les gaines dans les combles non isolés pour réduire les pertes de chaleur.

Conseils pour faciliter le passage des gaines :

• Utiliser des gaines souples et légères
• Prévoir des passages de câbles larges
• Utiliser des outils adaptés (coupe-gaine, pinces)
• Travailler à deux pour faciliter le passage

Installation des bouches d’extraction

Les bouches d’extraction doivent être installées dans les pièces humides (cuisine, salle de bain, WC). Leur emplacement doit capter l’humidité et les odeurs près de leur source. Fixez les bouches avec des vis ou des clips, assurant l’étanchéité. Réalisez le raccordement aux gaines avec des manchons, en veillant à l’étanchéité. Réglez les bouches pour ajuster le débit selon les besoins.

Installation des entrées d’air

Les entrées d’air doivent être installées dans les pièces sèches (chambres, séjour). Leur emplacement doit assurer une bonne répartition de l’air. Réalisez le percement des murs ou fenêtres avec précaution. Fixez les entrées d’air avec des vis ou des clips, assurant l’étanchéité. Différents types d’entrées d’air (autoréglables, hygroréglables, acoustiques) existent. Le choix dépend des besoins.

Présentation des types d’entrées d’air :

• **Entrées d’air autoréglables :** Maintiennent un débit constant, quel que soit l’humidité. Simples et peu coûteuses, mais ne permettent pas d’optimiser la ventilation.
• **Entrées d’air hygroréglables :** Adaptent le débit selon l’humidité. Plus performantes, optimisant la ventilation et réduisant les pertes de chaleur.
• **Entrées d’air acoustiques :** Réduisent les nuisances sonores. Recommandées pour les zones bruyantes.

Tableau comparatif des entrées d’air :

Type d’Entrée d’Air	Avantages	Inconvénients	Prix Indicatif (€)
Autoréglable	Simple, peu coûteux	Ne s’adapte pas à l’humidité	15-25
Hygroréglable	Adapte le débit à l’humidité, économe	Plus cher que l’autoréglable	30-50
Acoustique	Réduit le bruit extérieur	Plus cher, peut réduire le débit	40-70

Tests et vérifications

Une fois l’installation terminée, réalisez des tests pour assurer le fonctionnement. Vérifiez l’étanchéité, contrôlez les débits, réglez les bouches et les entrées d’air, et assurez-vous du bon fonctionnement. Corrigez les anomalies rapidement pour éviter l’humidité et les pertes de chaleur.

Conseils et astuces pour une installation facile en rénovation

Installer une VMC hygroréglable en rénovation peut présenter des défis. Voici des conseils pour les surmonter et réussir votre projet.

Gérer les contraintes d’espace

Dans les logements rénovés, l’espace peut être limité. Il existe des VMC compactes ou des gaines plates. L’optimisation du cheminement des gaines permet de gagner de la place. Étudiez l’agencement et choisissez le matériel pour optimiser l’espace. Mots-clés : VMC compacte, gaines plates

• Solutions pour les petits espaces (VMC compactes, gaines plates)
• Optimisation du cheminement des gaines

Adapter le système à l’existant

Parfois, il est possible de réutiliser les conduits, après les avoir nettoyés. L’adaptation des entrées d’air aux fenêtres simplifie l’installation. Vérifiez la compatibilité des éléments et assurez-vous de l’adaptation au logement. Mots-clés : réutiliser conduit VMC, adaptation VMC

• Réutilisation des conduits, après nettoyage
• Adaptation des entrées d’air aux fenêtres

Maîtriser les coûts

Le coût peut varier selon le modèle, la marque et la complexité. Comparez les prix et faites réaliser des devis. Profitez des aides financières pour réduire le coût. Mots-clés : Prix VMC hygroréglable, aides financières VMC

• Comparer les prix des modèles de VMC
• Faire réaliser des devis
• Profiter des aides financières

Prévenir les nuisances sonores

Le bruit peut être une source de gêne. Choisissez un modèle silencieux, isolez le groupe VMC et utilisez des gaines acoustiques pour réduire les nuisances. Mots-clés : VMC silencieuse, gaines acoustiques

• Choisir un modèle de VMC silencieux
• Isoler le groupe VMC
• Utiliser des gaines acoustiques

Check-list Anti-Erreurs

Pour éviter les pièges lors de l’installation, voici une check-list :

• Vérifier la compatibilité des éléments
• Respecter les normes de sécurité
• Réaliser un diagnostic précis
• Choisir le matériel adapté
• Suivre les instructions
• Tester et vérifier le fonctionnement

Entretien et maintenance de votre VMC hygroréglable

Pour un bon fonctionnement et une durabilité, entretenez régulièrement votre VMC hygroréglable. Nettoyez les bouches, dépoussiérez le groupe, vérifiez les gaines et remplacez les filtres.

Nettoyage des bouches et entrées d’air

Nettoyez régulièrement (au moins une fois par trimestre) les bouches pour éliminer la poussière. Utilisez un aspirateur ou un chiffon humide. N’utilisez pas de produits chimiques.

Dépoussiérage du groupe VMC

Dépoussiérez régulièrement (au moins une fois par an) le groupe VMC pour éviter l’accumulation de poussière. Utilisez un aspirateur ou un chiffon sec. Coupez le courant au préalable.

Vérification des gaines

Vérifiez régulièrement (au moins une fois par an) les gaines pour vous assurer qu’elles ne sont pas endommagées. Réparez rapidement les fuites pour éviter l’humidité.

Remplacement des filtres

Remplacez les filtres (selon les recommandations) pour garantir une bonne qualité de l’air. Différents types de filtres existent (filtres à pollen, filtres à charbon actif). Le choix dépend des besoins du logement.

Un air sain et un logement valorisé

Installer une VMC hygroréglable est un investissement pour améliorer l’air, réduire la consommation d’énergie et accroître le confort. Veillez à la qualité de l’installation pour profiter des bénéfices. Si vous ne vous sentez pas à l’aise, faites appel à un professionnel RGE.